Le couvre feu est à dix-huit heure on se couche et on se réveille sous la neige, vive la vitamine D!!
Le Poète sentant son âme ouvrir ses ailes
Pour s’envoler enfin,
S’enchantait de gravir les cimes éternelles
Et de n’avoir plus faim.
- Théodor de Banville. La mort du poète
Malgré une période assez morose je garde comme je peux le moral et plutôt que de broyer du noir je broie du vert… Et il y a de quoi faire!
C'est bon on a fait des lettres à toutes les cours d'Europe. Avec sa belle robe de princesse, nous lui trouverons un bon mari.
La machine à coudre de la maman de Malou que tout le monde appelait une "Singer" est en réalité une "Radior". Gilles avait fait travailler ses élèves sur cette ancienne usine de Bourg où cette machine a été fabriquée! Nous avons appris par hasard cette histoire et maintenant cette machine est chez Valérie dans sa ville natale!
Notre boisson quotidienne était faite dans une bouteille de bière avec sa fermeture céramique et son joint caoutchouc. C'était notre tâche de remplir la bouteille d'eau et ensuite de verser le contenu du sachet de Lithiné du docteur Gustin et ensuite de fermer rapidement la bouteille faute de quoi elle débordait et l'opération échouait. On ne buvait que des "lithinés" si par malchance on n'avait pas acheté à la pharmacie ces sachets on se contentait à contre cœur des Seltinés achetés à l'épicerie . Cette boisson avait la malheureuse propriété de décomposer le vin et il ne fallait pas en verser un trait sinon on se trouvait avec une boisson d'une couleur violacée et d'un goût désagréable.
Notre espoir était d'arriver à fabriquer de la limonade à partir de ces "lithinés" en y ajoutant sucre, jus de citron en proportion variable mais le résultat pourtant proche était décevant.
Nos parents avaient connu une époque où l'eau seule était dangereuse porteuse de maladies mortelles, et en tous les cas il fallait ajouter à l'eau une goutte de vin ou au moins une goutte de vinaigre.
La seule eau gazeuse
connue était le Vichy qu'on avait l'occasion de boire exceptionnellement au café dans le célèbre Vichy fraise pas très bon à mon goût.
L'été on achetait le remède miracle contre la soif l'Antésite! C'est vrai qu'on buvait peu après en avoir bu, mais surtout dans mon cas, parce que je n'aimais pas tellement son goût ni sa couleur.
La bouteille servait aussi pour notre service de réveil. On pinçait dans sa fermeture un mot " Louis 7 h" "Renée 6h" et le "papa" nous réveillait à l'heure souhaitée!
Je ne sais pas pourquoi dans ma famille aux revenus si modestes c'était instauré ce goût pour les abonnements aux journaux et revues, car au final cela représentait une certaine somme d'argent. En plus de ces revues dont je me souviens, nous lisions chaque jour le Dauphiné et recevions le Messager qui donnait à ma mère des nouvelles de sa région natale.
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A l'époque du PLM de magnifiques affiches ornaient les gares pour donner envie aux voyageurs de choisir de nouvelles destinations.
Voici quelques affiches qui concernent notre région…
Paul Truchot notre ami, récolte chaque année de magnifiques noix, il les casse et prépare les cerneaux. Nous sommes allés chez son meunier à Champanges presser ses noix pour avoir son huile maison.
Comme souvent autrefois la même installation hydraulique actionnait un moulin et une scierie, les deux activités persistent dans ce bâtiment mais la force motrice n'est plus l'eau du ruisseau, la retenue en amont ayant été remplacée par un parking. Toute la machinerie roue à auge, transmission,les poulies sont encore en place; pour la partie moulin où nous étions c'est cette machinerie qui fonctionne simplement un moteur électrique entraine l'arbre primaire. Les différentes machines sont actionnées tour à tour, le meunier embrayant l'une pu l'autre en déplaçant la courroie à l'aide d'un tasseau de bois.
En cherchant dans les documents d'archives lorsque je travaille sur la généalogie j'ai remarqué en Isère dans les années 1710 une remarque dans la marge des actes d'enterrement. La poule a été payée , a payé la poule . Je ne comprend pas cette coutume.
Né à Royan, alors port de pêche, Jean ne rêve que de mer et de bateaux. En 1816, Jean s'embarque comme pilotin sur la Méduse en partance pour le Sénégal. Mal commandée, la Méduse s'échoue sur le fameux banc d'Arguin. Alors commence l'épopée.