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Louis Desgeorges

Une vocation de chanteur.
 

En 1918 la guerre finie, bien qu’ayant été blessé en service, Louis Desgeorges doit encore faire du service pour finir son temps réglementaire et il le fait aux environs de Paris. Une occasion rêvée de fréquenter les cabarets et d’entendre les chansons à la mode, il s’en faut de peu qu’il décide de rester et de tenter sa chance, mais à cette époque l’appel du devoir à la famille est plus grand que tout et il rentre à Chambéry dans l’atelier familial.
Ce n’est pas pour autant qu’il perd le goût pour le chant . Invité dans toutes les noces pour les animer il fait un pari de chanter cent chansons, ce qu’il fait sans difficulté mais avec une extinction de voix pendant quelques jours.
Grâce à itunes on a acheté de nombreuses chansons qu’il chantait dans son atelier en duo avec Malou. Nous en avons déjà 64, et on est loin du compte de ce qu’il connaissait, le nombre de 100 qui nous semblait énorme est vite dépassé. Inutile de dire qu’il faut une mémoire solide pour retenir toutes ces paroles, qui a l’époque n’étaient pas simplement des onomatopées. Et un talent pour les chanter. Malou a hérité de ces gènes avec une mémoire impressionnante puisqu’elle connaît toutes les paroles de ce répertoire. Nous avons la collection des partitions de ces chansons. Malheureusement de son vivant nous ne trouvions pas tous ces enregistrements que nous pouvons acheter si facilement aujourd’hui par internet, quelle fête et quelle joie s’il pouvait en profiter. Nous n’avions pas les moyens d’enregistrer et cette archive est pour nous historique.

 

 

papa à l'atelier