L’oncle Georges.
Il a connu et porté l’uniforme des comiques troupiers comme Ouvrard. C’est d’ailleurs dans ce répertoire qu’il se délectait. Chanter était une chose mais sans mimer ou se déguiser la chose était incomplète. C’était l’époque où les repas étaient ponctués de bans dont nous avons les détails sur ses notes et des chants mêmes folkloriques dont voici l’exemple:

Cet homme était féru des sciences naturelles ou paranaturelles, toujours accompagné de son pendule, pour trouver l’eau , les maladies, et autres quelque fois les »fadinges » troublaient sa recherche. Alors qu’il avait plus de quatre-vingt dix ans il n’aimait pas que Malou lui donne le bras lorsqu’elle le raccompagnait à sa maison, pour pas qu’on pense qu’il était vieux, mais il en tirait un avantage en disant  » ils vont croire que c’est ma dernière, cette belle petite ».
Partisan inconditionnel de la méthode Coué, il profitait disait-il des ses insomnies pour réviser ses chansons! Par quel manque de savoir vivre lui si poli et délicat, éloignant toujours les enfants des couplets grivois, comment a-t-il pu mourir si près des ses cent ans alors que des bouteilles historiques étaient réquisitionnées et qu’un fête comme seule cette famille sait faire était programmée.
Nous avons par bonheur un enregistrement d’un couplet d’une chanson de son répertoire ainsi que la version manuscrite de sa main . Souvenez-vous…